DEVENIR

PREVOT ET MAITRE DE DANSE

à Fédération Folklorique Méditerranéenne

 

Par YVES GUILLARD

Avec la participation de Philippe

 

En 1973 Daniel Audry et les maîtres du Roudelet de Château Gombert ont publié pour la FFM un document intitulé CHORÉGRAPHIE DES DANSES D’ASSAUT DE TRADITION MILITAIRE.

Dans ce document étaient réunis tous les pas imposés pour présenter la Gavotte et l’Anglaise (appelée Gigue), ainsi que la chorégraphie de la Gavotte choisie pour les assauts organisés par la Fédération Folklorique Méditerranéenne et l’Ordre des Maîtres de Danse du Sud-Est.

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DURAND

Ce répertoire avait été, en très grande partie, inspiré par celui des farandoleurs de la Société d’Aramon, à travers l’enseignement d’Aimé Durand et de ses élèves.

La description de la plupart des pas était tirée de l’ouvrage de Giraudet, complétée par quelques remarques judicieuses, tandis que la description des pas non trouvés chez cet auteur était empruntée à des traités de danse classique (raccourci, demi-hauteur, temps de flèche, etc.) ou décrits en eux-mêmes (pas bourré, pas français de la gigue, etc. ).

Ce document a été important à l’époque, car il contenait la notation de pas et d’une danse (la Gavotte) d’un haut niveau technique, ce qui a permis à plusieurs générations de danseurs d’apprendre et de présenter un répertoire d’une grande valeur et d’une grande exigence.

item4

Ce que je propose, c’est une remise à jour et un enrichissement de ce travail :

- J’y ai respecté tous les pas imposés, ainsi que la chorégraphie de la Gavotte ;

- J’ai intégré en caractères gras les critères actuels imposés pour le passage des brevets lors des assauts de danse ;

- Mais je me suis efforcé d’en préciser à la fois la description et le découpage rythmique, tout en les enrichissant des constantes stylistiques et des variantes rencontrées lors de mes enquêtes.

Ceci devrait permettre tout à la fois une plus grande précision pour l’apprentissage des pas et des danses, ainsi qu’une plus grande liberté d’exécution technique, car le style des danses de caractères n’est pas monolithique ni académique....

 

(A.R.È.S., 66 p.)

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