RENCONTRE AVEC

 

JOHN WRIGHT

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J’ai rencontré John en 1972, quand j’ai découvert le folk-club “Le Bourdon“. Tous les lundis soirs j’allais y apprendre à jouer de l’accordéon diatonique avant que ne débute la soirée de concert. John s’y produisait souvent avec Catherine Perrier, pour présenter chansons et musiques de danses qu’ils avaient collectées aussi bien en France que dans les îles britanniques. Et, à chaque fois, ils indiquaient auprès de qui ils avaient appris ces petites merveilles. Leur exemple a suscité chez moi, comme chez beaucoup d’autres, le désir d’aller moi aussi “en collectage“...

 

Pendant longtemps John m’a intimidé, peut-être à cause de sa barbe et de son flegme britannique.

 

 

C’est en 1980 que le hasard m’a donné l’occasion de mieux le connaître. J’étais en vacances en Vendée et je venais de recevoir le prototype du disque de Lucien Allard. J’enrageais parce que je n’avais pas d’électrophone sous la main pour l’écouter. Heureusement des amis, musiciens poitevins, m’avaient signalé que John et Catherine passaient eux aussi leurs vacances à proximité. J’ai donc débarqué chez eux avec mes deux enfants et ce fut le début de notre amitié. L’enregistrement de Lucien Allard ne pouvait que les enthousiasmer et John ne tarda pas à apprendre son répertoire de danses de caractères au violon. Il m’a raconté par la suite que, jouant les pas d’été de Lucien sur une radio anglaise, le journaliste n’avait jamais voulu croire que ces musiques venaient de France. Pour lui, elles ne pouvaient qu’être anglo-saxonnes...

 

Ce jour-là, nous avons passé une soirée mémorable à Orouet, pendant laquelle John fit rire aux éclats Baptiste et Grégoire en ne s’exprimant que par le biais de sa guimbarde (instrument dont il est un des meilleurs joueurs et spécialistes)...

Depuis, nous avons souvent l’occasion de revoir John et Catherine : ils nous ont fait le plaisir de venir assister à notre premier Assaut de Danse et John est souvent passé à la maison à l’époque où nous avions l’ambition de jouer du violon.

 

 

John est tout à la fois un excellent musicien, un chanteur expressif et un érudit d’une grande originalité. Formé à l’école des violoneux, il a un talent inouï pour accompagner la danse, que ce soit des danses de bal traditionnelles, la danse ancienne, le répertoire baroque ou les danses de caractères. Danser les pas d’été sur sa musique est aussi agréable que de les pratiquer accompagné par Lucien Allard.

Il a participé à la Compagnie Maître Guillaume comme musicien médiéval et il s’est illustré en 1988 dans “Tempore et Mesura“, création de Ris et Danceries dirigée par Francine Lancelot.

 

 

 

Il est passionnant de discuter avec John sur la musique, la danse ou les locomotives à vapeur (une autre de ses passions). Personnellement, il m’a beaucoup aidé à mûrir ma réflexion lors de l’élaboration de ma thèse.

 

Ces dernières années, il s’est plongé dans la reconstruction des instruments de musique médiévaux représentés sur le tympan de la basilique de Saint Jacques de Compostelle ou dans les petites églises romanes de Vendée. Son but est, non seulement de permettre leur réalisation, mais surtout de les rendre jouables, de les faire “sonner“, de leur faire retrouver leur musicalité...

 

 

 

DISCOGRAPHIE (PARTIELLE) DE JOHN WRIGHT

 

La Guimbarde par John Wright, Spécial Instrumental, Le Chant du Monde, Paris, s.d.

 

The Lark in the clear air, avec ses frères.

 

John Wright Unaccompaned, vocal, jew’s harp, fiddle, mouth organ, Topic Records, London, 1977.

 

Porque Trobar, Compostela medieval, dir. John Wright, Fonti Musicali, Bruxelles, 1998.

 

 

Participation avec Catherine Perrier aux disques ethnographiques :

 

Musique Traditionnelle des Pays de France, Le Chant du Monde, Paris, 1975.

 

France vol. 1, Louise Reichert, Ocora-Radio France, Paris, 1980.

 

Vendée, Le Marais, Pierre Burgaud, Ocora-Radio France, Paris, 1982.

 

Participation en tant que musicien à :

 

Catherine Perrier, Spécial Folk, Le Chant du Monde, Paris, s.d.

 

Festival de Saint Laurent, 1 et 2 juin 1974, Folk Club de La Chanterelle, Lyon, s. d.

 

Le Fiddle irlandais par Ted Furey, Spécial Instrumental, Le Chant du Monde, Paris, s. d.

 

La Vielle par Claude Flagel, Spécial Instrumental, Le Chant du Monde, Paris, 1973.

 

John Playford, Atelier Danse, Le Chant du Monde, Paris, s. d.

 

Chants de Marins, Anthologie des chansons de mer, vol. 1, 2, 3, 4 et 5, Le Chasse-Marée, Douarnenez, de s. d. à 1985.

 

Sonneurs de veuze en Bretagne et marais breton vendéen, Le Chasse-Marée, Douarnenez, s.d.

 

Cabestan, Il y a dix marins sur mer…, Le Chasse-Marée, Douarnenez, s. d.

 

Chants de marins anglais, Stan Hugill et Stormalong John, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 1992.

 

Irlande, Musique ancienne irlandaise, Hempson, Auvidis, 1996.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE DE JOHN WRIGHT

 

“The trump“, in Folk Music Ballads and Song, new series 4, London, 1967.

 

“Another look into the organology of the Jew’s Harp“, Bulletin du musée instrumental de Bruxelles, vol. II, 1972.

 

“Playing the Jew’s Harp“, in Free Reed, n° 22, 1975.

 

Les Guimbardes du Musée de l’Homme, avec Geneviève Dourdon-Taurelle, Institut d’ethnologie, Paris, 1978.

 

“Le Violoneux“ et “L’art du ménétrier“, in L’Escargot, n° 63, mars 1979.

 

Rubrique “Jew’s Harp“ (guimbarde), in Grove’s Dictionnary of Music and Musicians, Macmillan, London, 1980.

 

“Le Montage du violon avant 1800“ in Musique ancienne, n° 8-9-11, 1980-1981.

 

“Stan Hugill, le dernier Shantyman“, propos recueillis, in Chasse-Marée, n° 18, 1985.

 

“Cours pratique d’anti-solfège“, in Trad magazine n°4-5-6-8, 1989-1990.

 

“The lost voices of the portico fiddles“ in Los Instrumentos del Pòrtico de la Gloria, - su reconstruction y la musica de su tiempo, Fundacion Pedro Barrié de la Maza, Condé de Fenosa, La Coruna (Espagne), 1993.

 

“Blackbirds, trumpets and trumps“ in Vierundzwandzigsterjahrschrift des Internationalen Maulltrommelvirtuosengenossenschaft (V.I.M.), vol. 5, Iowa (U.S.A.), 1996.

 

De nombreux chapitres in La Musique des Pierres, dont il a dirigé la partie organologique, s.l., 2004.

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